新発見-1788年ロンドン刊「ニンフォマニア」(女性色情狂)

80,000 

(仏)ビェンヴィル(Bienville)著

1788年ロンドン刊

小型本(12.5×8cm)

198頁

仏語

世界初の性学専門著、医書としても貴重。発禁避けるためロンドン刊と偽称したが、結局発禁。本書は絶版且つ未発見、記載もない珍しい一冊。

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説明

ÉO 1789 La Nymphomanie Traité Fureur Utérine BIENVILLE [Médecine Onanisme] rare

La Nymphomanie, ou traité de la fureur utérine

LA NYMPHOMANIE OU TRAITE DE LA FUREUR UTERINE DANS LEQUEL ON EXPLIQUE AVEC AUTANT DE CLARTE QUE DE METHODE,LES COMMENCEMENTS ET LES PROGRES DE CETTE CRUELLE MALADIE DONT ON DEVELOPPE LES DIFFERENTES CAUSES.

Par BIENVILLE (J.D.T., pseudonyme de Jean Baptiste Louis de Thesacq)

La Nymphomanie, ou Traité de la fureur utérine

Demi-toile, dos lisse orné d’un fer doré, pièce de titre.

Londres: 1789. Nouvelle ed

Couverture rigide

Un volume in-16 (12.5×8cm); reliure moderne demi chagrin bordeaux; Dos plat ; pièces de titre. 198p+ xviiij(26). Bon état cependant. Bon exemplaire, bonne tenue de la reliure, brunissures et traces de mouillure.

La Nymphomanie, ou traité de la fureur utérine, Dans lequel on explique, avec autant de clarté que de méthode, les commencemens & les progrès de cette cruelle maladie, dont on développe les différentes causes. Ensuite on propose les moyens de conduite dans les divers Périodes, & les spécifiques les plus éprouvés pour la curation.

L’auteur définit la nymphomanie avec très peu d’égard: “La Métromanie ou Fureur Utérine, est une maladie honteuse & horrible, qui couvre d’opprobre & d’infamie non seulement la personne qui en est attaquée, mais aussi les parens qui ont eu le malheur de lui donner le jour” (p. 60). Le traité est suivi d’un appendice des formules et d’un chapitre sur les Remèdes pour les “Fleurs-Blanches”. Relié à la suite: – STRACK (Carl). Observationes medicinales de Morbo cum Petechiis et qua ratione eidem medendum sit.

De Bienville (1726-1813), de son vrai nom Jean Baptiste Louis de Thesacq, est un médecin français. Il exerce en France et aux Provinces-Unies, notamment à La Haye et Rotterdam. Il est l’auteur de différents traités de médecine.

参考:1771年刊本著者紹介(本書内容同)。

M.-D.-T. de Bienville

Docteur en médecine

La nymphomanie ou traité de la fureur utérine

Dans lequel on explique avec autant de clarté que de méthode, les commencements et les progrès de cette cruelle maladie, dont on développe les différentes causes ; ensuite on propose les moyens de conduite dans les diverses périodes, et les spécifiques les plus éprouvés pour la curation,

(Amsterdam, 1771, in-8°)

Dr X. André : Notice sur l’auteur (1886)

Malgré les recherches les plus consciencieuses nous n’avons pu découvrir ni l’année ni le lieu de naissance du Dr De Bienville. La plupart des recueils biographiques et des dictionnaires de médecine ne font même aucune mention de son nom ou de ses écrits. Éloi, dans son Dictionnaire de Médecine, lui consacre quelques lignes que nous retrouvons reproduites à peu près littéralement dans la Biographie universelle de Weiss, ainsi que dans celte des éditeurs Didot. À ces exceptions près, rien. Le Dictionnaire da Sciences médicales du Dr Dechambre, un recueil pourtant considérable, ne fait non plus aucune mention de notre auteur.

Quand on considère que De Bienville vivait dans la dernière moitié du siècle passé, qu’il était un praticien renommé, comme en témoigne Éloi, qu’il a publié plusieurs travaux dont un tout seul, son Traité de la Nymphomanie, a du lui assurer une grande notoriété puisqu’il a eu deux éditions françaises, une anglaise et deux allemandes, on peut s’étonner à bon droit de l’oubli dans lequel il est laissé aussi injustement.

De Bienville, s’il n’était pas né en France, devait du moins en être originaire. Son nom est celui d’une très vieille maison de souche française dont plusieurs membres se sont illustrés tant au service de la France qu’à celui du Canada et qui, notamment, a donné un gouverneur à la Louisiane. Notre auteur appartenait-il à cette lignée de gentilshommes ? Cette supposition n’offre certes rien d’invraisemblable.

Quoi qu’il en soit, nous pouvons inférer de certains passages de la Nymphomanie, que De Bienville avait consacré plusieurs années de sa jeunesse à des voyages dans le nord de l’Europe, ce qui laisse supposer qu’il devait se trouver dans une situation de fortune assez favorable. Après avoir reçu le grade de docteur, probablement dans une des Universités de Hollande, il s’établit à Rotterdam d’abord, à la Haye ensuite. Dans cette dernière ville il paraît avoir pratiqué son art avec un certain succès. D’après nous, De Bienville., ayant réussi de la sorte à se créer une clientèle, aura continué à habiter la capitale hollandaise et doit y être mort quelques années avant ou quelques années après le commencement de ce siècle.

Nous connaissons de lui : 1° La Nymphomanie. Amsterdam, 1771, in-8°. Idem, 1788, in-12 ; une traduction allemande parue à Amsterdam en 1772 ; une anglaise, publiée à Londres en 1775 ; une seconde allemande, faite par A. Hiltenbrandt, imprimée à Presbourg en 1782 ; 2° Le pour et le contre de l’inoculation de la petite vérole, ou dissertation sur les opinions des savants et du peuple sur la nature et les effets de ce remède. Rotterdam 1771, in-8°; 3° Recherches théoriques et pratiques sur la petite vérole. Amsterdam, 1772; 4° Traité des erreurs populaires sur la santé. La Haye, 1775, in-8°; dont une traduction allemande par Kritzinger, publiée à Leipzig, 1776.

La Nymphomanie est à coup sûr un ouvrage aussi curieux par sa matière que remarquable par la façon sagace dont l’auteur a traité son sujet. Encore aujourd’hui ce traité peut être consulté avec le plus grand fruit, car sous le rapport pathologique, il laisse fort peu à désirer. Nous n’en dirons pas autant des moyens de curation prônés par l’auteur, lesquels, en plus d’un endroit, sont en contradiction évidente avec les connaissances thérapeutiques que nous possédons actuellement. Cependant, même sous ce dernier rapport, les indications de l’auteur inspirées par une réelle expérience méritent d’être examinées.

La nouvelle édition que nous soumettons au public médical et lettré est à très peu de chose près la fidèle reproduction de la seconde édition publiée par De Bienville lui-même. Les quelques corrections que nous nous sommes permis de faire sont purement grammaticales et nous semblaient indispensables. Le texte est resté intact, quoique, en maint endroit, il eût peut-être gagné à une légère révision.

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